Petites industries

Intitulé du projet :

Petites industries », travail des femmes et diversité des chemins de l’industrialisation dans l’Europe méditerranéenne 

 

Acronyme : Petites industries

 

Dates : 01/2022 au 12/2026

 

Porteur.e.s du projet : Manuela Martini (Université de Lyon 2-IUF, LARHRA) et Leda Papastefanaki (Université d’Ioannina et FORTH)

 

Membres du projet : Christos Andrianopoulos (doctorant, CRH-EHESS), Michalis Bardanis (doctorant, Université d’Ioannina), Thibault Bechini (docteur, Université de Paris 1-ATER Université de Montpellier), Cristina Borderías (professeure, Université de Barcelone),  Ida Fazio (professeure, Université de Palerme), Cinzia Lorandini (professeure associée, Université de Trente), Céline Mutos (doctorante, Université de Girona), Lisard Palau (doctorant, Université de Barcelona), Nikos Potamianos (chercheur associé, FORTH), Francesca Sanna (post-doctorante, Université Gustave Eiffel), Pierre Vernus (maître de conférences, Université Lumière Lyon 2)

 

Partenaires institutionnels : Ecole française d’Athènes, Université d’Ioannina, FORTH

 

Descriptif :

Le projet a pour but de contribuer à la réflexion sur la centralité de la dimension genrée dans les analyses mobilisant le modèle de la variété du capitalisme et de la diversité des voies de l’industrialisation. Marqué par une approche ouverte à la comparaison et à la dimension transnationale des phénomènes d’industrialisation au sein de l’Europe méditerranéenne, il s’inscrit dans le contrat quinquennal de l’Ecole française d’Athènes (axe « La fabrique de la variation culturelle » de la section Moderne et contemporaine et axe transversal « Connexions et interactions : une ‘histoire mondiale’ de la Grèce).

L’équipe est coordonnée par Manuela Martini (Université de Lyon 2-LARHRA) et Leda Papastefanaki (Université d’Ioannina et FORTH). Elle est formée par de spécialistes d’espaces régionaux caractérisés par la coexistence de différentes formes d’industrialisation et réunit à la fois des chercheur.es en début de carrière et expérimenté.es pour chaque aire géographique retenue (Espagne, France, Italie et Grèce). À travers des études ciblées, le projet s’intéresse à la fois aux femmes travaillant dans les ateliers ou les usines et aux femmes qui sont déclarées dans les sources comme titulaires de l’activité productive domestique ou industrielle. Il s’agit tout d’abord de les identifier dans les sources locales : recensements, patentes et actes de sociétés selon les contextes régionaux choisis. La comparaison sera effectuée en privilégiant quelques secteurs clés : pour le textile Lyon, Hermoupolis, le Pirée, Athènes, Côme, Barcelone ; pour l’industrie minière le Laurium, Serifos et Pertusola en Sardaigne ; pour la fabrication de briques et la construction Marseille et Athènes- le Pirée.

En deuxième lieu, grâce à une relecture des enquêtes sur le monde du travail de la fin du XIXe siècle, le projet vise à étudier de manière transnationale les enjeux de l’accroissement dès la fin du XIXe siècle de la présence féminine dans le travail industriel. Il s’agit de l’une des questions qui hantent l’économie politique naissante en France, en Espagne, en Italie et en Grèce. Les enquêtes de l’Office du travail français ou des réformateurs espagnols tels Ildefonso Cerdà pourrons ainsi être comparées avec celles des sources grecques de l’inspection du travail. Dans cette perspective, le projet vise à rendre accessibles à la comparaison, à travers leur numérisation et leur traduction en français, les rapports des inspecteurs du travail grecs du début du XXe siècle. 

 

Axe(s) de rattachement : Genre et sociétés ;  Régulations

 

Lien internet : https://www.efa.gr/fr/recherche/quinquennal-2022-2026

Légende photo : Atelier de fabrication de chaussures Chania, début XXes.

 

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