000

100

%

à l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes et à l’École française d’Athènes

 

organisées par Jean-François Chauvard (Université Paris 1- IHMC) et Katerina Konstantinidou (Université nationale et capodistrienne d’Athènes), avec le concours de l’ANR « Processetti », l’École française d’Athènes, l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes, l’Université de Padoue, l’Institut d’Histoire moderne et contemporaine (Paris), l’Institut d’Études byzantines et post-byzantines de Venise, le LARHRA et l’École française de Rome.

 

Le contrôle de la condition des futurs époux avant le mariage fut une préoccupation essentielle de l’Église catholique dans son combat contre la bigamie. Le concile de Trente prescrivit des règles (publication des bancs, enregistrement) qui furent localement complétées par une véritable enquête sur la base de l’audition de témoins appelés à certifier que les futurs conjoints étaient libres de tout lien matrimonial, soit parce qu’ils étaient célibataires, soit parce qu’ils étaient veufs. Ces enquêtes visaient à répondre au défi que la mobilité géographique posait à la discipline matrimoniale.
L’objet de cette journée d’études, qui s’inscrit dans les activités de l’ANR « Processetti ». Mariage et mobilité à Venise, XVIe-XVIIIe siècle, est de déterminer si les Églises d’Europe orientale, en particulier orthodoxes, ont répondu aux exigences de contrôle selon les mêmes procédures et selon la même temporalité. Les analogies observées entre le patriarcat catholique de Venise et l’archevêque orthodoxe de la ville invitent à s’interroger, pour d’autres espaces, sur la circulation des normes et des pratiques ecclésiastiques entre les Églises d’Orient et d’Occident. Une attention particulière sera portée à la manière dont le contrôle était effectué dans le cas de mariages interconfessionnels entre orthodoxes et catholiques qui pouvaient être l’objet de conflits de juridiction entre les autorités latines et grecques. Plus généralement, on s’interrogera sur les modalités pratiques d’identification de la situation pré-matrimoniale.

 

Voir programme joint