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Organisée par l’Association des Jeunes Chercheurs en Histoire (ACJH) 

Lieu : Université de Tours

 

Présentation

Quel chercheur en archives n’a pas été confronté à cette mention administrative, synonyme d’une privation de source et toujours, naturellement, celle qu’il aurait souhaité particulièrement consulter. Au-delà du cadre archivistique : quel chercheur en histoire ne s’est jamais trouvé face à une absence de données, un vide, une destruction irrémédiable, une source perdue ?

 

Toutes les sources sont concernées, qu’elles soient textuelles, épigraphiques, iconographiques (enluminures, peintures, sculptures ; monuments ; photographies) ; musicales (partitions, instruments perdus, parfois retrouvés) ; archéologiques (d’un simple habitat jusqu’à des sites entiers). Alors même que le chercheur en histoire se donne pour mission de mettre au jour les sources, de les lire, de les décrypter et de les analyser, afin de contribuer à une connaissance plus fine et renouvelée du passé, se retrouver privé de matière à réflexion constitue un indéniable obstacle.

 

Est-il néanmoins impossible à franchir ? Le chercheur est-il réellement, ou seulement momentanément bloqué par cet aléa ? Comment traite-il ce cas ? Peut-il contourner la difficulté et auquel cas, comment ? Les nouvelles technologies sont-elles un atout toujours plus essentiel en la matière ? Les sources perdues sont-elles une fatalité pour l’historien ?

 

C’est à ces réflexions qu’est consacrée la sixième journée d’études de l’AJCH, suivant les axes que voici :

  1. Appréhender les sources perdues
  2. Travailler sans les sources perdues
  3. Reconstituer ou retrouver les sources perdues