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organisé par l’axe Genre et Sociétés – LARHRA

Contacts : Manuela Martini (manuela.martini@univ-lyon2.fr et Marianne Thivend (marianne.thivend@univ-lyon2.fr )

 

MOTION du séminaire « Genre et société » du LARHRA (UMR 5190), 6 février 2020.

Les membres du séminaire se mobilisent.

Les étudiant.es, doctorant.es, enseignant.es-chercheur.es, enseignant.es, chercheur.es, participant.es au séminaire « Genre et Société » de l’axe Genre du LARHRA, réuni.es ce jour 6 février 2020 se déclarent solidaires et mobilisé.es dans le cadre des luttes sociales actuelles.

Au terme d’une discussion collective, elles et ils dénoncent la destruction en cours du service public de l’enseignement à tous les niveaux, s’opposent aux préconisations contenues dans les rapports préparatoires à la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), dénoncent la précarité des étudiant.es, d’une partie croissante des enseignant.es et des chercheur.es, des personnels techniques et administratifs dans l’enseignement supérieur et la recherche, ainsi que l’intervention des forces de l’ordre dans les établissements d’enseignement. Elles et ils soutiennent et participent aux actions en cours.

Elles et ils proposent que la prochaine séance du séminaire prévue le 12 mars 2020, jour prévu de la visite au LARHRA de l’HCERES, soit maintenue pour réfléchir ensemble aux processus d’évaluation et poursuivre la réflexion sur les enjeux de genre dans les réformes en cours.

 

Abstention : 1

Contre : 0

Pour : 31

 

 

Présentation du séminaire

Le séminaire de l’axe s’organise sur deux semestres, trois ou quatre jeudis par semestre, de 10h à 17h. Chaque semestre est structuré autour d’une thématique qui renvoie aux chantiers de recherche lancés par l’axe Genre et Sociétés. Les matinées sont consacrées à un travail de présentation et de lectures collectives avec les étudiant·es, les après-midis à la venue des intervenant·es extérieur·es.

 

Le séminaire est ouvert aux étudiant·es de master 1 et 2 (Master Etudes sur le genre /Matilda et Master histoire moderne et contemporaine) mais aussi aux doctorant·es et à toute personne intéressée. Les étudiant·es peuvent le valider dans le cadre de leur cursus de Master à l’ENS de Lyon et à l’Université Lyon 2 et Lyon 3. La validation de chaque semestre (5 ECTS par semestre) se fait sur la base d’une participation active aux séances, d’une co-animation des séances en matinée de lectures collectives, et/ou d’une synthèse de 12 000 signes maximum mettant en valeur l’apport des séances pour les recherches individuelles en master.

 

 

Semestre 2 : Genre, Âge, Intersectionnalités

 

  • 6 février 2020, 9h30-17h30 – MSH-LSE salle Marc Bloch : Genre et intersectionnalités

Juliette Rennes (EHESS) : Les discriminations fondées sur l’âge, le genre et l’origine : analogies et intersections.

Fanny Gallot (UPEC – LARHRA) :  L’insertion professionnelle des « femmes immigrées » à Paris au croisement de l’âge, du genre et de la « race », des années 1960 aux années 1980.  Le cas du Centre d’Herbergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) Pauline Roland.

 

  • 20 février 2020, 14-17h – MSH-LSE salle André Frossard : Genre, conflits sociaux et environnementaux, années 1968.

Nathalie Ponsard (Université Blaise Pascal /Clermont Fd – CHEC) : Des militantes cégétistes en reconversion : de la lutte pour la sauvegarde de l’emploi à l’usine Amisol au combat contre l’amiante (des années 1970 aux années 1990)

Vincent Porhel (Université Lyon 1 – LARHRA) : Les femmes dans les luttes environnementales lors de la seconde moitié du 20e siècle : entre nature et culture.

 

  • 12 mars 2020, 13-18h – ENS Descartes – salle D2-034 : Croiser genre et âge pour comprendre le monde du travail 

Mathilde Rossigneux-Méheust (Université Lumière Lyon 2 – LARHRA) et Marie Derrien (Université de Lille – IRHIS) : Soigner les fous : un travail subalterne ? Le genre et l’âge du travail dans les colonies familiales d’aliénées (Fin XIXe siècle- années 1970)

Elsa Neuville (Université Lumière Lyon 2 – LARHRA) : L’âge d’avoir des enfants : l’enjeu des modes de garde collectifs face aux inégalités des calendriers de vie des hommes et des femmes dans les années 1970

 

  • 14 mai 2020, 10-17h – MSH-LSE salle Marc Bloch : « Intersectionnalités des pratiques artistiques dans les années 1960-70 »

Emilie Blanc (INHA) : Dialogues entre les pratiques artistiques et les politiques de l’identité en Californie : penser la « multidimensionnalité » par le visuel.

Sophie Orlando (ENSA Villa Arson) : Analyses féministes intersectionnelles de quelques oeuvres du XXe siècle : Nil Yalter, Lubaina Himid, stanley brouwn.