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organisée par le Centre Alexandre-Koyré, le LARHRA, l’École Française de Rome

Lieu : Centre Alexandre-Koyré 27 rue Damesne 75013 Paris – Salle de séminaire (5e étage)

 

Journée organisée dans le cadre du programme « Babel-Rome. La nature du monde et ses langues dans la Rome du XVIe siècle » (CAK-LAHRHA-EfR).

 

Programme

9h30. lntroduction Par Elisa Andretta et Antonella Romano

 

Retour sur la première rencontre consacrée aux Relazioni Universali et sur le programme de recherche Babel-Rome.
Nouvelles questions sur le dossier Botero.

 

10h. Première partie : « Relations »
Modérateur : Romain Descendre

Le thème « Relations » nous permettra de revenir sur la catégorie qui structure le projet de Botero et la nature de la procédure cognitive qu’elle mobilise. S’agit-il d’un genre (éventuellement « épistémique »), de l’articulation de plusieurs genres, d’une structure narrative, d’une mise en écriture spécifique d’expériences du monde ? A interroger le choix de Botero, c’est autant la dimension discursive et performative du texte qui est visée que ses enjeux épistémologiques et politiques (sur le rapport aux sources et à l’expérience, sur le poids respectif de la description et de l’observation, sur les répertoires de « l’objectivation », sur le rôle des images et sur leur rapport au texte…), ainsi que sa relation avec d’autres formes  contemporaines de mise en écriture du monde.

 

« Relaciones de l’empire espagnol au temps de Botero »
José Pardo Tomas

 

« Nouvelles du monde pour l’état pontifical au temps des RU »
Giovanni Pizzorusso

 

Discussion

 

13h. Déjeuner

 

14h. Deuxième partie : « Détails »
Modératrice : Maria Antonietta Visceglia

Avec le deuxième thème « Détails », on vise d’une part à traquer dans le texte de Botero les modalités de construction du savoir dans leurs différentes échelles, en se concentrant sur le micro : le détail pour signaler l’exceptionnel, l’unique, la rareté en vue de rendre compte du tout, du général qui inclut l’absence d’information, le mé-connaissance recouverte par l’abondance de détails ? En vue de jeter les fondements d’un discours général qui recouvre une densité variable de « couverture » du monde (qui en constitue aussi une sorte d’appropriation politique et spirituelle) ? Cette deuxième dimension invite notamment à réfléchir sur les espace lointains, ceux dont la densification des savoirs qui les caractérisent peuvent mettre en évidence les dynamiques de capitalisation à l’œuvre à Rome, à l’échelle globale.

 

« Traces de Chine: Botero et Carletti en perspective »
Michela Bussotti

 

« Le Moyen-Orient de Botero »
Margherita Farina

 

Discussion


17h30-19h. Réunion fermée du groupe de recherche Babel-Rome