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Responsables : Marianne Thivend et Manuela Martini

 

L’axe « Genre et société » du LARHRA travaille sur la dimension sexuée des phénomènes et processus historiques, partant du constat que les sociétés et les institutions que nous étudions sont confrontées aux questions propres à l’identification du « masculin » et du « féminin » et aux rapports de pouvoir qui en découlent. Le fil rouge du genre, c’est-à-dire la construction sociale des identités masculines et féminines, permet de revisiter l’histoire des politiques publiques, celle des acteurs et des actrices à l’échelle individuelle comme celle des groupes sociaux et socio-professionnels. L’équipe souhaite mettre l’accent sur les relations entre identités et pratiques sociales, entre réalités et modèles, entre stratégies individuelles et expériences collectives. Les questions abordées dans ce séminaire concernent tout autant la présence des femmes que les constructions sociales du genre et les définitions mouvantes et historicisables du « féminin » et du « masculin ».

Le séminaire de l’axe s’organise en deux semestres et en trois (ou quatre) journées, de 10h à 17h, pour chaque semestre. Les matinées sont consacrées à un travail de présentation et de lectures collectives avec les étudiant.es, les après-midis à la venue des intervenant.es extérieur.es.

 

Le séminaire est ouvert aux étudiant.es de master 1 et 2 (Master Etudes sur le genre /Matilda et Master histoire moderne et contemporaine) mais aussi aux doctorant.es et à toute personne intéressée. Les étudiant.es peuvent le valider dans le cadre de leur cursus de Master à l’ENS de Lyon et à l’Université Lyon 2 et Lyon 3. La validation de chaque semestre (5 ECTS par semestre) se fait sur la base d’une participation active aux séances, d’une co-animation des séances en matinée de lectures collectives, et/ou d’une synthèse de 12 000 signes maximum mettant en valeur l’apport des séances pour les recherches individuelles en master.

 

 

Thème 2, second semestre :  Genre et travail de care

 

 

Séance 7, 16 mai 2018, salle Marc Bloch, MSH : Care en contexte coercitif, coordonnée par Irène Gimenez et Amélie Nuq

 

  • Fanny Le Bonhomme (U. Poitiers, CRIHAM) : Care, genre et psychiatrie en République démocratique allemande
  • Irène Giménez (ENS-LARHRA) et Amélie Nuq (U. Grenoble-Alpes, LARHRA) : Prisons et maisons de redressement franquistes à l’épreuve du genre et du « care ». Réflexions sur les apports et limites d’un concept