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Responsables : Marianne Thivend et Manuela Martini

 

L’axe « Genre et société » du LARHRA travaille sur la dimension sexuée des phénomènes et processus historiques, partant du constat que les sociétés et les institutions que nous étudions sont confrontées aux questions propres à l’identification du « masculin » et du « féminin » et aux rapports de pouvoir qui en découlent. Le fil rouge du genre, c’est-à-dire la construction sociale des identités masculines et féminines, permet de revisiter l’histoire des politiques publiques, celle des acteurs et des actrices à l’échelle individuelle comme celle des groupes sociaux et socio-professionnels. L’équipe souhaite mettre l’accent sur les relations entre identités et pratiques sociales, entre réalités et modèles, entre stratégies individuelles et expériences collectives. Les questions abordées dans ce séminaire concernent tout autant la présence des femmes que les constructions sociales du genre et les définitions mouvantes et historicisables du « féminin » et du « masculin ».

Le séminaire de l’axe s’organise en deux semestres et en trois (ou quatre) journées, de 10h à 17h, pour chaque semestre. Les matinées sont consacrées à un travail de présentation et de lectures collectives avec les étudiant.es, les après-midis à la venue des intervenant.es extérieur.es.

 

Le séminaire est ouvert aux étudiant.es de master 1 et 2 (Master Etudes sur le genre /Matilda et Master histoire moderne et contemporaine) mais aussi aux doctorant.es et à toute personne intéressée. Les étudiant.es peuvent le valider dans le cadre de leur cursus de Master à l’ENS de Lyon et à l’Université Lyon 2 et Lyon 3. La validation de chaque semestre (5 ECTS par semestre) se fait sur la base d’une participation active aux séances, d’une co-animation des séances en matinée de lectures collectives, et/ou d’une synthèse de 12 000 signes maximum mettant en valeur l’apport des séances pour les recherches individuelles en master.

 

 

Thème 1, premier semestre : Engagements et militantismes. Approches locales

 

 

Séance 2, 25 octobre 2018, ESPE, site Croix-Rousse, salle F001 : Introduction générale du semestre : Genre et engagements : Michelle  Zancarini-Fournel

 

Les sources pour une approche locale des militantismes, coordonnée par Michelle Zancarini-Fournel :  

  • Romeo Isarte (Lyon 2) : « Collectes et Usages des archives du militantisme LGBT dans la région lyonnaise »
  • Lucia Valdivia (ENS Max Weber) : « Archives du planning familial en Rhône Alpes ».

 

Séance 3, 22 novembre, 13-18h, ESPE, site Croix-Rousse, salle F001 : le militantisme féministe dans les années 68 : de la comparaison internationale à une lecture locale. Séance coordonnée par Vincent Porhel

  • Atelier autour du film : Grèves de femmes à Troyes (1971)
  • Anna Frisone : « Le tournant des années 68 dans les récits des activistes féministes :  ses héritages pour la critique féministe des systèmes éducatifs le cas de l’Italie du Nord.
  • Camille Masclet (INEDCresppa) : « Une histoire décentrée de la deuxième vague en France : les mobilisations féministes lyonnaises et grenobloises dans les années 1970 »

 

 

Séance 4, 13 décembre 2018, 10-17h, Salle Marc Bloch, MSH : Militantismes entre local et transnational. Séance coordonnée par Marianne Thivend,

  • Claire Saunier Foll (Larhra, Université Lyon 2) : « Action caritative, affiliations féminines et République : l’exemple de la SeineInférieure entre 1901 et 1914 ».
  • Sylvie Chaperon (Université de Toulouse), « Les femmes engagées à la Ligue mondiale pour la réforme sexuelle dans l’entredeux-guerres ». 

 

A noter, dans le cadre de cet première thématique, l’axe genre co-organise le colloque Femmes et catholicisme en Europe (1960-1970) à Lyon – 26-27 septembre 2018

 

 

Thème 2, second semestre :  Genre et travail de care

 

Séance 5, 7 février 2019, Salle Marc Bloch, MSH  : Introduction générale sur la thématique du semestre, le Care : Mathilde Rossigneux-Méheust. Matin

La thématique sera déclinée en trois parties : le care approché par le travail salarié (1), puis par le travail domestique/familial (2) puis par la question du pouvoir /rapports de domination et coercition (3)

 

Après-Midi : Les Métiers salariés du care, séance coordonnée par Christophe Capuano et Mathilde Rossigneux-Méheust

  • Lola Zappi (Centre Po CH) : « Comment être « l’amie » des familles populaires : l’approche de la relation de care chez les assistantes sociales de l’entredeux-guerres »
  • Charles Wanecq (Sciences Po Paris) : « Entre le transporteur et l’infirmière : conflits de genre autour de la définition d’un care ambulancier (1939-1973) »

 

Séance 6, 4 avril 2019, salle Marc Bloch, MSH : Care et travail domestique, séance coordonnée par Sandra Bree et Manuela Martini

Introduction : Sandra Bree : interroger le travail de care au sein de la famille (comment la démographie historique s’empare de la question (et aussi plus largement du genre ?)

  • Clyde Plumauzille  : « Une histoire du travail nourricier comme travail de care : pistes de recherches sur la France contemporaine (fin XVIIIedébut XXe siècle) »
  • Violaine Tisseau (IMA-CNRS), « Eléments pour une histoire des domestiques à Madagascar (XIXe-XXe siècles) »

 

L’axe genre co-organise une séance des Rencontres du Genre (MSH) avec Eileen Boris et Raffaella Sarti le 25 avril.  

 

Séance 7, 16 mai 2018, salle Marc Bloch, MSH : Care en contexte coercitif, coordonnée par Irène Gimenez et Amélie Nuq

  • Fanny Le Bonhomme : titre à venir
  • Irène Giménez et Amélie Nuq : titre à venir