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journée d’étude des Musées Gadagne sur l’histoire religieuse de LyonLa loi de séparation des Églises et de l’État en 1905 donne un statut nouveau aux religions au sein de la République laïque. Les conditions d’un rapprochement avec les forces républicaines avaient déjà été opérées avant la déclaration de guerre, mais l’Union sacrée déclarée par le président de la République Raymond Poincaré le 4 août 1914 unit tout un peuple et vise à faire taire toute rancoeur : « Il y a la France éternelle, la France pacifique et résolue ». Quelles formes prend alors cette implication des religions pendant la Première Guerre mondiale ? C’est la question posée par la journée d’études tenue aux musées Gadagne le 12 juin 2014, intégrée au programme des commémorations nationales de la Grande Guerre. Par leurs contributions réunis dans ce volume, les historiens ont cherché à comprendre la place des religions dans le conflit, mais aussi à appréhender les croyances des combattants et des civils ainsi que le rôle des représentants des différentes religions sur le front. Quels furent leurs rapports à la guerre ? Le conflit a-t-il eu une incidence sur les manières de croire, de pratiquer sa religion, et de vivre sa foi ? Comment évolue la notion de sacré, notamment à travers le drapeau ou les nombreux ex-votos et monuments aux morts qui se multiplient après le conflit ?