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ÉVENEMENT REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE

 

organisé par Amélie Nuq à la MSH Alpes

 

Les recherches menées par les historien.ne.s depuis une quarantaine d’années ont montré le caractère historiquement construit des différences entre les sexes, et ont fait voler en éclats l’idée qu’il existerait un progrès continu vers l’émancipation féminine. Elles utilisent la notion de genre, qui permet d’étudier le masculin et le féminin comme des catégories historiquement construites, d’interroger les relations entre les sexes et les rapports de pouvoirs qui en découlent. Soutenu par l’axe « Genre » du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), le colloque international « Mauvaises filles  et mauvais garçons : genre et déviance juvénile en Europe (XIXe – XXe siècles) » s’inscrit dans le champ d’une histoire sociale sensible aux questions de genre. Il se propose de réfléchir aux spécificités de la prise en charge des jeunes filles et des jeunes garçons « déviante.s », c’est-à-dire considérée.s comme « dangereu.ses » ou « en danger » par les autorités, les « entrepreneurs de morale » (Becker, 1973) ou leurs familles.

 

Cette manifestation soutenue par l’INP, l’UGA, le LARHRA et Grenoble Alpes Métropole est destinée à préparer l’organisation d’un colloque qui, en 2017 voire en 2018, réunira des chercheur.ses travaillant sur un éventail de pays plus large encore (Europe centrale et orientale, Amérique du Nord, Maghreb et Machrek, notamment).