000

100

%

Le titre de ses travaux est : « Transformer les collèges communaux en lycées. La coproduction d’une action publique (1830-1880) ».

Lieu : École Normale Supérieure de Lyon – Site Monod, Salle 1 place de l’école

 

Le jury sera composé de :

– M. François Buton, Directeur de recherche, CEPEL (rapporteur)

– M. Jean-François Condette, Professeur des universités, Université d’Artois (rapporteur)

– M. Pierre Karila-Cohen, Professeur des universités, Université Rennes 2

– Mme Rebecca Rogers, Professeure des universités, Université Paris Descartes

– M. Philippe Savoie, Professeur des universités, ENS de Lyon (directeur)

– Mme Marianne Thivend, Maîtresse de conférences, Université Lyon 2.

 


Résumé de la thèse

L’enseignement secondaire, bien que n’accueillant qu’une minorité des garçons d’une classe d’âge, est conçu au XIX\textsuperscript{e} siècle comme le point central de la construction d’une instruction publique. Cela fait des établissements secondaires publics un observatoire privilégié de la scolarisation et de l’action publique scolaire avant la III\textsuperscript{e} République. Dans cette perspective, cette thèse étudie la transformation, entre 1830 et 1876, de 45 collèges gérés par les communes en lycées administrés par l’État. L’appréhension de ces conversions s’organise autour de trois axes de recherche principaux. En premier lieu, l’étude des rôles et des obligations de chacun des acteurs de l’enseignement secondaire met en évidence les motivations scolaires, mais également financières et urbaines des transformations. Les contenus des projets d’appropriation des collèges à leur fonction de lycée montrent, en suite, la portée des exigences ministérielles et les ajustements au cours du siècle aux contraintes locales. L’étude des modalités pratiques de la transformation d’un collège communal en lycée représente un dernier axe de recherche. Le déroulement des travaux, les conditions nécessaires pour l’ouverture d’un lycée et les changements dans le personnel et dans les profils de fréquentation rendent compte des effets de transition entre les deux statuts ainsi que des ambitions conçues pour les nouveaux lycées. Anciens collèges, ceux-ci ne sont pas pensés comme de futurs grands lycées mais permettent à l’État de consolider son offre d’enseignement.