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Ces chercheurs ont choisi de travailler collectivement et en lien direct avec d’autres collègues qui, à Lyon, développent l’étude de ces thématiques pour d’autres périodes[2] ou dans d’autres disciplines. Ce groupe commencera par se réunir trois ou quatre fois l’an à partir de novembre 2016 lors de rencontres informelles de travail (workshop) qui seront consacrées à deux thèmes :

– À qui appartient l’expertise médico-sanitaire urbaine ? (formes de l’expertise médico-sanitaire, désignation et définition des experts, discours et pratiques de l’expertise, relations entre experts sanitaires, autres experts, pouvoirs urbains…). Le choix de cette thématique renvoie aux discussions récemment menées dans le cadre du séminaire « Action publique et mondes urbains ». Ici, l’expertise sanitaire urbaine s’est imposée comme un objet de recherche commun qui méritait une attention spécifique.

– Les relations médecins-patients (incluant toutes les circonstances et les modalités qui mettent en relation un (des) individus avec de soignants)[3].

Ces réflexions seront menées en lien avec d’autres laboratoires ou groupes reliés à l’université ou à l’EHESS, tels le CIHAM (Histoire, archéologie, littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux),  ESOPP (Études sociales et politiques des populations, de la protection sociale  et de la santé), le RHUM (Réseau des historiens universitaires de la médecine). Inter-laboratoires, le groupe encore en cours de constitution a vocation à attirer encore d’autres chercheurs issus du LARHRA puis d’autres institutions, voire d’autres disciplines.

L’ambition de ce groupe est de contribuer au renouvellement de l’histoire de la médecine, de la santé et de l’environnement, à la fois en recourant à l’écriture de livres collectifs et en cassant les frontières qui séparent l’histoire moderne et contemporaine des époques antérieures et l’histoire de la médecine, de la santé et de l’environnement d’autres domaines de l’histoire sociale, culturelle et politique.

 

 

[1] Elisa Andretta, Philippe Bourmaud, Isabelle von Bueltzingsloewen, Christophe Capuano, Sylvia Chiffoleau, Olivier Faure, Stéphane Frioux, Gwenaëlle LeGoullon, Didier Nourrisson, Mathilde Rossigneux-Méheust.

[2] Laurence Moulinier (CIHAM – Lyon 2), Marilyn Nicoud (CIHAM – Université d’Avignon).

[3] Cet axe de recherche sera développé dans le cadre d’un programme de recherche soutenu par le CIHAM et coordonné par Marilyn Nicoud.