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comité d’organisation :

Irène Favier (Université Grenoble Alpes)
Maura Benegiamo (université de Venise)
Ombeline Dagicour (université Paris 1 – université de Genève)
Kyra Grieco (EHESS)
Emmanuelle Perez-Tisserant (CENA-EHESS)

 

Lieu : à l’UGA (le 25/11 à la MSH et le 26/11 à l’amphi ARSH)

 

Dans les dernières décennies, l’accroissement de la demande mondiale en ressources naturelles a considérablement accru la pression sur l’accès et la gestion des terres à travers le monde. Des mobilisations contre l’exploitation du gaz de schiste aux USA et en Europe, en passant par l’opposition des populations locales aux projets miniers, pétroliers ou agro-industriels  en Amérique latine, en Afrique ou encore en Asie, la diversité des contextes témoigne aussi d’une augmentation des conflits socio-environnementaux liés aux modalités d’usages des terres et du sous-sol. Le foncier fournit pour ainsi dire un socle à la définition des régimes de propriété et d’usage de la terre, et une base aux structures sociales – rurales et urbaines. Plusieurs évolutions et événements majeurs ont suscité des débats d’ordre juridique, telles que la constitution de domaines latifundiaires, les réformes agraires ou encore l’adoption de stratégies économiques de type extractiviste. Les deux premières interrogent la propriété du sol ; la dernière porte sur la souveraineté du sous-sol. La question foncière se pose dès lors comme centrale pour la compréhension de processus tant socio-économiques que politiques. Elle constitue aussi l’un des leviers d’analyse privilégié de la globalisation en cours.

 

En pièces jointes : appel à communications, affiche et programme