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organisé par Paul Chopelin et Sylvène Édouard

 

Ce séminaire aborde la question de l’inscription politique des croyances religieuses individuelles et collectives, afin d’étudier comment le fait religieux – d’un point de vue dogmatique, canonique, idéologique, social (parti, faction, cercle…), etc. – pèse sur la décision politique ainsi que sur l’organisation des rapports de pouvoir entre Rome et l’État, au temps de son autonomisation et de sa sécularisation, entre le XVIe et le XXIe siècle. Si les rapports Églises/État se situent bien sûr au cœur de notre réflexion, nous souhaitons également interroger les mutations des fondements religieux de l’autorité politique. Si le politique peut être source de sacré, quelle place accorder aux institutions proprement religieuses (Églises), qui peuvent être autant sources de légitimation que de contestation ? Ce qui sous-tend un certain nombre d’interrogations complémentaires. Comment les réseaux confessionnels appuient-ils ou subvertissent-ils les réseaux politiques ? Quels sont les ressorts proprement spirituels de l’engagement militant à l’époque contemporaine ? Quelles sont les moyens et les objectifs de l’action politique confessionnelle dans un espace public sécularisé ? Quels types de régimes politiques ont pu recevoir un appui privilégié de la part d’institutions religieuses ? Comment passe-t-on d’un idéal politique à un autre ? Outre la présentation d’exemples originaux, ces séances seront également l’occasion de faire un point historiographique et méthodologique sur ces questions.

 

7 mai : A l’ISH, salle Elise Rivet

Simon Sarlin (Paris 10), « Les aspects religieux de l’opposition armée au Risorgimento italien »